12, 13 et 14 mars // 21h


Poésie / Performance

Les Bruissonnantes

édition 2015



Quatrième édition du festival organisé par l'association Les Bruissonnantes en partenariat avec la Cie Lohengrin/théâtre Le Hangar, Les éditions Plaine Page, La Cédille qui s'invente, la radio Canal Sud et la librairie Oh les beaux jours dans le cadre de la manifestation nationale Le Printemps des Poètes.

Cette manifestation reçoit le soutien de la Ville de Toulouse ainsi que de la SOFIA-société française des intérêts des auteurs de l'écrit.


vignette bruissonnantes 2013

L’art est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art. Robert Filliou


La poésie est un état de révolution permanente.
Elle se remet en cause, elle ne s’accepte jamais, elle refuse de s’asseoir sagement dans une définition. Elle tourne sur elle-même, fait tourner le monde en rond autour de sa magie magnétique, puis sa sagesse, sa folie, est de disparaître dans le coeur invisible des choses.
La poésie se méfie d’elle-même, la poésie lutte contre la poésie. C’est par là qu’elle est vivante, qu’elle met en mouvement tout ce qu’on lui a mis sur le dos. En effet, la poésie n’est pas un supplément d’âme, pas non plus un divertissement, un simple jeu dans les mots et les signes, la poésie que nous aimons ne rend pas la vie plus belle, plus vraie, elle n’est pas cosmétique, esthétique, petit arrangement avec la réalité. La poésie est un rapport réel avec le réel, avec tout ce qui ne peut se dire immédiatement mais qui est là, partout, dans la vie infinitive qui nous traverse. La poésie est une découverte qui s’invente, une invention qui se découvre. « La poésie doit avoir pour but la vérité pratique » nous dit avec force Lautréamont et nous aimons cette définition (même si « la » poésie ne peut se définir) parce qu’elle est en lutte avec la vision simpliste, réductrice, dans laquelle on a tendance à enfermer cet art de la parole et de la pensée.

Pour exister pleinement, la poésie doit sortir d’elle-même. Comme tout art vivant, elle refuse les frontières, elle s’offre tout le possible. Rebelle à toute assignation, elle est toute entière traversée de lignes de fuite, de devenirs. La poésie est « explosante-fixe », expérience troublante d’une première fois au monde et au langage. L’écriture est le nom de sa nécessaire insurrection. Il s’agit bien d’inventer de nouveaux mondes, de ressentir autrement la vie, de pratiquer cet « athlétisme affectif » revendiqué par Antonin Artaud. Ouvrir des perceptions, faire du langage une question, un étonnement, un cri, un rire iconoclaste et libérateur. Poésie est une fabrique de langues intérieures et de chants d’oiseaux qui n’existent pas. Poésie est toute entière partage du sensible. C’est par là que se manifeste son rôle pleinement politique : rendre le spectateur sujet de ses émotions, de ses pensées et de ses doutes, lui laisser une place pour qu’il puisse « faire poème » avec celui qui parle, avec celui qui crie, avec celui qui chuchote dans la nuit des projecteurs.
La poésie n’est jamais plus forte que lorsqu’elle n’est plus « la poésie » mais une force qui va, une vibration de l’être, un devenir-révolutionnaire.

Le festival Les Bruissonnantes cherche à faire entendre pleinement cette ouverture maximale du poème à son dehors : c’est pourquoi la programmation convoque à la fois des écrivains, des bricoleurs de langues mais aussi des inventeurs de sons, des explorateurs du corps, des expérimentateurs de situations. Rencontres sur les limites des arts, là où s’inventent des nouveaux territoires.
Sous la thématique « L’insurrection poétique », l’édition 2015 du festival réunit des grands noms de la performance, de la poésie et de la musique dans le même temps qu’il est attaché à présenter de jeunes auteurs encore inconnus du public.
Venus d’horizons artistiques divers, les artistes invités ont pour trait commun de défendre une certaine poétique et de pratiquer leur art sur des scènes. Poètes de bouche, poètes musiciens, ou poètes d’actions, ils sont une dizaine d’artistes locaux, nationaux et internationaux invités à présenter leur travail sur la scène du théâtre le Hangar. La diversité des tons est au programme et l’être humain tout entier est engagé dans l’idée de la poésie que défend Les Bruissonnantes.

Nos partenaires :
www.plainepage.com
www.ohlesbeauxjours.com
www.canalsud.net

Tarifs :
7/5 euros la soirée // pass 3 soirs : 15 euros
A noter que la table ronde et la conférence-action sont gratuites

Sur place :
Buvette
Possibilité de se restaurer sur place tous les soirs à partir de 20h : galettes salées et crêpes sucrées !
Présence de la librairie Oh les beaux jours : sélection d'ouvrages en rapport avec la programmation

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Programme



Jeudi 12 mars // 21H

La compagnie des Limbes poésie expérimentale - duo vocal inouï
Jésus Aured musicien - accordéon contemporain
Sébastien Lespinasse poète, peformeur - poésie pneumatique

Vendredi 13 mars // 19H (entrée libre)

Table ronde avec les artistes du festival, ouverte au public.
Diffusion en direct sur la Radio Canal Sud

Vendredi 13 mars // 21H

Lohengrin Cabaret Ensemble collectif hybride - récital de poésie sonore
Vincent Barras auteur, performeur - poésie
Tony di Napoli musicien – concert lithophone

Samedi 14 mars // 19H (entrée libre)

Yves Le Pestipon, poète, performeur, professeur de Lettres
Conférence-action « La poésie : des cimetières en insurrection ? »

Samedi 14 mars // 21H

Erwan Keravec musicien - cornemuse performative
Gisela Hochuli performeuse - poème d'action
Frédérique Soumagne poète - lectures en langues





Éléments biographiques des intervenants



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Lohengrin Cabaret Ensemble est un quintet de parleurs qui propose des lectures polyphoniques de textes du moyen-âge à nos jours. Il s’agit, en jouant de la truculence du langage quand il prend corps, de réveiller la musique des mots, de voir le tissu du texte comme une partition pour plusieurs voix, de faire entendre l’énergie sonore des phrasés. Ainsi nous proposons d’accorder le sens au sensible, de prendre la parole à la lettre, de projeter la page sur scène pour en faire un terrain de jeu, une chambre d’échos. « Libérez le souffle et chaque mot devient un signal » (Ghérasim Luca). Le Lohengrin Cabaret Ensemble interprète des textes de Papillon de Lasphrise, Théophile de Viau, Samuel Beckett, Henri Michaux, Ghérasim Luca, Valère Novarina, Sébastien Lespinasse et Georges Aperghis. Le quintet se compose de Jean-Marie Champagne, Yves Le Pestipon, Sébastien Lespinasse, Laurence Riout et Didier Roux.




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Frédérique Soumagne , née en 1970, vit et travaille à Bordeaux, s’intéresse d’abord à la langue (et à toutes), cherche à l’ouvrir pour en découvrir les mécanismes – mathématique de la langue, physique de la langue, chimie, et mouvements, et musique – la langue comme animal et comme machine. Tire de cette recherche des textes à lire en silence (revues, livres) et d’autres, écrits au plus près de la parole, destinés à être mis en voix et en corps, qu’elle donne régulièrement à entendre dans des lectures publiques.
Bibliographie sélective
Les déliquescences de Tata Reinette, Les éditions [o], 2008
Extrait de la grande liste des personnes que j’ai rencontrées au moins une fois dans ma vie, Dernier
Télégramme, 2013.




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Sébastien Lespinasse, né le 8 décembre 1975 à Marseille ; vit, dort, rêve et travaille entre Toulouse & Montreuil / cherche un peu d’air & d’errance dans les mots / des manières de respirer ensemble / tisse des textes suffisamment troués pour s’en évader / rapproche des mises à distance / voudrait toucher avec la langue /
Bibliographie sélective
Fougax et Barrineuf vont en bâteau (éditions Gros Textes)
& avec Maëlle Chastanet (éditions Book Machine Press)
Tendresses Animales avec Sabine Petit (éditions Le Chant des Muses)
Discographie sélective
Pneuma-R (éditions Trace Label)
Pneuma-Récital, live in Barjols (éditions Z.I.P / Plaine Page)
Nombreuses participations à des revues et festivals dont Les voix de la Méditerranée (Lodève), Le Nouveau Festival (Beaubourg), Expoésie (Périgueux), Voix vives (Sète), Poésie dans les Chaix (Jurançon), Artist’s Choise (Dortmund), Encuentras de Performancia (Valencia), Rencontres de l’action (Mulhouse/Bâle), etc...
Avec Yves Le Pestipon, a conçu et interprété plusieurs conférences d’action, dont les spectacles Une voie pour les Bouches-Poubelles et Déplacements infinis programmés au Théâtre Garonne en 2012 et 2010.
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Erwan Keravec est un sonneur de cornemuse écossaise au parcours éclectique. Du duo traditionnel avec Guénolé Keravec à l’improvisation libre avec Mats Gustafsson, Benat Achiary, il compose, joue, improvise pour la danse contemporaine de Boris Charmatz, Emmanuelle Huynh, Mickaël Phelippeau… Il mène Urban Pipes, projet présentant son travail d’improvisateur et de compositeur sur une envie de cornemuse éloignée de sa culture d’origine.
Il est dédicataire d’oeuvres de musique contemporaine pour cornemuse solo de Bernard Cavanna, Philippe Leroux, François Rossé, Benjamin de la Fuente, Xavier Garcia et Susumu Yoshida ; il a aussi créé celles de François Sarhan, Sébastien Béranger et Zad Moultaka. Il travaille sur le programme VOX pour cornemuse et voix avec Oscar Bianchi, Oscar Strasnoy, José-Manuel Lopez Lopez et Philippe Leroux, et sur le programme SONNEURS pour quatre sonneurs et électronique avec Wolfgang Mitterer.
Depuis septembre 2011, Erwan est artiste associé au Théâtre de Cornouaille, scène nationale de Quimper. En septembre 2014, Erwan entame une nouvelle collaboration artistique de 3 ans avec le Quartz, scène nationale de Brest. Participation à de nombreux festivals en France et à l’étranger dont notamment Le Festival d’Automne à Paris en 2011 dans une création de Boris Charmatz. « Erwan Keravec traite l’improvisation en plasticien du son, comme on traiterait les valeurs de noir d’un monochrome par le striage, le rythme et l’accroche de la lumière. » Jazz Magazine, mai 2011.
Discographie sélective
Air de rien (2005) éd. Buda Musique/Socadisc
Urban pipes I (2007) & Urban pipes II (2011) avec la participation de Benat Achiary à la voix et
Guénolé Keravec au bombard, éd. Buda Musique/Socadisc
Air brut (2010) avec le trompettiste Jean-Luc Cappozzo, éd. Innacor/l’Autre Distribution
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Gisela Hochuli (née 1969) habite et t ravaille à Berne/Ruppoldsried (Suisse) dans un centre de création et de production artistique, The Progr. Elle a étudié l’art à l’Université de Zurich au département consacré aux arts visuels entre 2001 et 2005. Depuis 2002, elle montre son travail dans des festivals internationaux d’Art Performance en Suisse mais aussi à l’étranger, en Chine, au Chili, en Belgique, en Allemagne, en Égypte et en France.
Mes performances sont habituellement élaborées à partir d’un travail de découverte des objets. C’est pourquoi je les nomme : materialuntersuchungen (« observations de matériaux »). Dans un sens, il s’agit d’improvisations construites : je prédétermine un cadre dans lequel je développe spontanément la performance en mettant en relation l’objet avec mon corps, avec la salle et le public. Je me prépare à l’objet afin de me familiariser avec ses potentialités, je tisse avec lui un rapport semblable à celui qui relie un musicien à son instrument. Mes performances se développent toujours autour du thème des transformations et des devenirs des objets. Gisela Hochuli
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Jésus Aured, accordéoniste, il obtient le 1er prix international d’Annecy en 1982 et un DEM de Musique traditionnelle au C.N.R. de Bayonne où il réside en 1999. Doté d’une grande curiosité artistique, il passe du bal musette et des musiques traditionnelles, à l’improvisation et la création contemporaine avec des musiciens, des chanteurs, des poètes et des danseurs. Il mène également une carrière de concertiste et se produit dans des solos d’une rare intensité.
Explorant toutes les ressources de son instrument, c’est à une véritable expérience sonore qu’il nous convie, à un univers de vibrations inouïes qui provoque une véritable écoute « tactile », une plongée dans les machineries de souffles de l’accordéon. Fondateur du Festival Errobiko Festibala avec Benat Achiary, on l’a vu jouer avec des artistes d’horizons très différents comme Bernard Lubat, Pascal Comelade, Raoul Barboza ou encore Sébastien Lespinasse dans de nombreuses manifestations dont notamment le festival d’Uzeste, l’Errobiko Festibala, les Chantiers de Blayou les rencontres poétiques de la Vallée d’Ossau.
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Yves Le Pestipon, actif à Toulouse depuis 1957, professeur de littérature française en Première supérieure au Lycée Fermat, écrivain et chercheur d’or. Spécialiste de La Fontaine, auteur d’un essai sur cet auteur : Je plie et ne romps pas, chez PURH, en 2012. Auteur de Oublier la Littérature ? Aux éditions rue des Gestes 2014, ouvrage théorique et critique qui se propose d’interroger le présent et l’avenir de la relation des lecteurs aux livres. Expérimentateur de textes depuis Il, recueil de poèmes en prose aux éditions Tournefeuille en 1992 jusqu’aux Conjecthèses et Hypothures, en 2014. Passage sur diverses radios, dont France-Culture, Radio-Présence, Canal-Sud, Radio Fréquence Soleil...Plusieurs émissions sur France 3 autour des Animaux des Pyrénées, des mégalithes et de la place Marius Pinel… Auteur avec Catherine Aïra d’un long métrage documentaire autour de la disparition mystérieuse d’un mathématicien qui a obtenu la médaille fields : Grothendieck sur les routes d’un génie en 2014.
Conférencier et poète d’action en France, et ailleurs, depuis une quinzaine d’années. Agit ainsi à La Cave-Poésie de Toulouse, au Théâtre Garonne, au Théâtre du Hangar, à Ombres Blanches, dans diverses Marches de la Poésie et Rencontre des bouches, à l’abbaye de Lagrasse, à Montolieu, à Saint Ouen, à Saint Antonin Noble Val, bientôt à Beaumont de Lomagne.. Il anime notamment plusieurs événements du festival de La Novela à Toulouse.





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La Compagnie des Limbes a été fondée en 2001 par Romain Jarry et Loïc Varanguien de Villepin. Elle est basée à Bordeaux. Entre 2001 et 2014, elle réalise en duo plus de 15 mises en scène. Leur théâtre s’élabore dans les marges du sens, aux frontières du langage, dans la transversalité des disciplines artistiques (théâtre, performance, poésie sonore, musique) et des genres littéraires (poésie, romans, théâtre, lettres). Centré autour de la question de la voix et du poème, il est une aventure de l’écoute. Il se nourrit d’une réflexion sur le langage (Henri Meschonnic, Gilles Deleuze, François Jullien, Claude Régy) et vise à rendre sensible, perceptible, la manière dont l’oralité d’une écriture transforme la scène et le moment. Un art de la suggestion, une lecture ouverte de l’oeuvre, dans laquelle le spectateur en écoutant co-énonce ce qui se dit, n’est plus le destinataire mais devient le partenaire d’une oeuvre en train de se créer, d’une transformation en cours. Le travail avec l’acteur, essentiel pour eux, engage une recherche sur la disponibilité à écouter tout ce que fait une parole (rythme, prosodie, sons, silences) à être réceptif à la multiplicité du sens, à l’écoute (par tous les pores de la peau) de la corporalité particulière d’une écriture. Il n’impose pas d’intention mais livre passage à des rapports corps/langage, des intensités, des saveurs du sens, des sensations. La compagnie des Limbes travaille régulièrement à Bordeaux avec la Manufacture Atlantique (ex TNT Manufacture de Chaussures) et l’ Atelier des Marches. Elle a été résidente de 2005 à 2008 au Pôle Culturel Intercommunal des Anciens Abattoirs à Billère (64), puis de juin 2009 à juin 2011 à la Fabrique Pola (Bordeaux). A l’échelle nationale, parmi les lieux qui ont coproduit et/ou accueilli ses mises en scène, on peut citer le Studio-Théâtre de Vitry, le Théâtre du Nord, Espaces pluriels scène conventionnée Pau Béarn, Emmetrop à Bourges ou encore la Cité de la Musique et de la danse à Strasbourg.
La compagnie est soutenue par le Ministère de la culture et de la communication - DRAC Aquitaine (aide à la production), la Région Aquitaine, le Conseil Général de la Gironde, la Mairie de Bordeaux, l’Office Artistique de la Région Aquitaine et l’Institut Départemental de Développement Artistique et Culturel.
Leurs créations poétiques ont porté sur des textes de Henri Meschonnic, Ghérasim Luca, Kurt Schwitters Antonin Artaud, Paul Auster...
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Vincent Barras Né en 1956, vit à Genève. Formation littéraire, musicale et médicale. Professeur ordinaire à l’Université de Lausanne (histoire de la médecine), enseigne à la Haute École d’Art et de Design de Genève (théorie du son, théorie du corps). Membre fondateur des Éditions Contrechamps (esthétique et musique contemporaine). Programmation de poésie sonore et de performances (Festival de Genève / la Bâtie 1987-2003 ; Association Roaratorio). Activité de recherche et de publication (conférences, livres, CD, entretiens, articles sur l’histoire et théorie du corps, de la médecine et de la psychiatrie, sur la musique, la poésie et les arts contemporains), de traduction, de programmation et de performance.
Performances et lectures en Suisse, France, Italie, États-Unis, Argentine, Espagne, Belgique, en solo, en duo (avec Jacques Demierre), en collaboration avec chorégraphes et danseurs/euses (Yan Marussich, Noemi Lapzeson, Foofwa d’Imobilité, Cindy van Acker, Compagnie Quivala,...), musiciens (Brandon LaBelle, Claude Jordan, Nicolas Sordet, Lou Mallozzi,...), poètes et écrivains (Nora Gomringer, Caroline Bergvall,...). Artiste associé du Théâtre du Grütli (avec J. Demierre) pour l’année 2011-2012.
Ouvrages :
Poésies sonores, Genève, 1992 (dir., avec N. Zurbrugg).
Symptômes, Genève, 2006 (avec J. Demierre).
Galien. Tempéraments, Lausanne, 2012 (avec T. Birchler).
CD :
Homard et autres pièces inquiétantes et capitales, CD (Association Suisse des Musiciens, 2000 (avec J. Demierre).
Gad gag vazo gadati, voicing through saussure, CD (Heros-Limite, Genève), 2004 (avec J. Demierre).
• Pièces sonores sur le site www.ubu.com




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Tony Di Napoli est sculpteur et musicien, a fait des études de sculpture à l'Académie des Beaux Arts de Liège. Il est très vite attiré par la pierre. Ses autres matériaux de prédilection sont les végétaux. Il complète sa formation chez des artisans tailleurs de pierre, notamment en Belgique, en Italie et au Népal. C'est en 1994 qu'il réalise ses premiers instruments de musique en pierre (instruments lithophones). Il répertorie ces instruments qui existent dans le monde entier. Il suit une formation à Ho Chi Minh Ville auprès du musicien The Viên et apprend à accorder les pierres. En 2003 il donne un concert à Hanoi avec un groupe de percussionnistes traditionnels et le compositeur Vu Nhat Tan. Ce projet a pour titre Un rêve de pierres et réunit différents sculpteurs et musiciens de la pierre. Un rêve de pierres se prolongera en Europe avec l'artiste sculpteur et historienne de l'art, Florence Fréson. Tony Di Napoli travaille ensuite pour le théâtre et accompagne des conteurs. Il collabore également avec la compositrice-interprète Paula Defresne sur des compositions de cette dernière, (compositions écrites pour clarinettes et pierres sonores) ainsi qu'avec de nombreux autres musiciens tels que le compositeur-contrebassiste Benoit Cancoin, le saxophoniste Eddy Kowalsky ou le percussionniste Lê Quan Minh.
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